Hululons ! La fin du monde est proche ! Bwana Seigneur twès twès fâché contwe vous !
J'en ai marre de tous ces boniments. "Oh ! multiples sont les miséricordes de Dieu, pour que nous ne soyons pas complètement anéantis !" Epicier Jérémie de mes deux, tu voulais sans doute dire que sans une opération créatrice permanente de Dieu, nous retournerions au néant, soit, soit, d'accord, très philosophique, très astucieux, très chié, mais pourquoi ne pas nosu parler ainsi, au lieu de faire de la littérature avec nos terreurs, sur le dos de nos terreurs, pourquoi devrions-nous sentir les terreurs de nos imperfections ?
Et c'est de cela qu'il se sont nourris, nos connards d'ancêtres ? C'est tout ce qu'ils avaient à se mettre sous la dent en matière de philosophie, de religion ? Note 191 : "Q 484 renvoie ainsi à Jr, 3, 22"... Je lis : (...) "Nous voici, nous allons à toi, Car tu es l'Eternel, notre Dieu." C'est chiant. Bordel, c'est chiant de chez chiant. La dimension religieuse est décidément ce qu'on a pu toruve re plus chiant pour faire chier l'humain. Merde, bordel, je me fais chier à décortiquer cet enculé d'Eckhardt j'en ai ma claque de ce con, je suis sans Dieu ni maître, j'en ai plein le cul, je demande seulement qu'on me foute la paix avec toutes ces histoires d'ambition, de communication, de monde extérieur, de petit Jésus plein de merde dans la paille et de Jérémie qui gueule au lieu de baiser, putain qu'est-ce que c'est que ce monde de pue-la-mort.
On y va pour la leçon de morale mesquine style épicier du coin : "Si quelqu'un m'a prêté son vêtement", la vie je suppose . Et tout ce qui va avec, avantages et tout ? Mais je n'ai pas demandé à vivre moi, je ne savais pas ce que c'était, et maintenant tu viens me l'arracher en me disant "Eh connard c'était pour rire je te la reprend maintenant, tu vas crever pourir geler dans ton trou à merde", et moi je n'ai même pas le droit de me révolter de râler un petit peu et il faudrait par-dessus ("non, un manteau on t'a dit") le marché que je remerciasse ce gros putain de salaud de sadique qui m'a fauché le seul truc qui valait la peine, la Vie, la Vie entière putain de bordel de Dieu avec ses petits oiseaux ses femmes qui ne se donnent pas mais qui sont tout de même belles à regarder sur photo, putain le curé on voitbien que tu as passé la vie à te branler le bout en t'essuyant les mains sur ta soutane, connard, tu vas me la rendre ma vie oui ou merde ?
"...Et qu'il me reprenne ensuite son manteau", et alors ? Qu'est-ce que c'est que ce jeu à la con à son âge s'amuser encore à donner, puis reprendre, ksss ksss, pauvre tarte, tu peux te le foutre au cul ton manteau, je crèverai quand je veux où je veux, dictateur de mes couilles, j'en ai marre des leçons de morale et de modération, on la connaît par cœur ta morale, c'est toujours la même, de Bouddha à Cicéron à Jésus-Christ à Mohammed,privez-vous, privez-vous, privez-vous, y a que Dieu qui a le droit de tout toi tu t'écrases pauvre merde, humilie-toi et laisse faire les prêtres les imams et toute la clique des peine-à-jouir, ben non, ben merde, toujours baisser la tête, toujours couper la queue, toujours jouer petit bras, qu'est-ce que c'est que ce Dieu qui jouit de sa grandeur, "mais en me laissant le vêtement et le pourpoint pour me protéger du froid", ah oui je comprends, on vous enlève seulement une partie de vos avantages et vous râlez pauvres cloches, bon c'est un peu différent, mais quelle idée mutilante de Dieu pouvaient bien avoir les pauvres couillons du Moyen Age, ramassis de grandioses connards...
"Je devrais, en toute justice, le remercier et me trouver heureux." Oui, quand on s'est calmé, oui, mais c'est beau aussi, l'homme qui gueule, qui ne comprend pas, qui veu ttoujours plus, toujours plus, c'est magnifique, et je préfère un Dieu qui rigole et me dit "je veux la même chose que toi c'est-à-dire ton bonheur et tu es une étincelle de moi et ton plus grand bonheur sera de participer dès ce bas monde de mon éternité", ça c'est flatteur, ça élève l'homme, car la flatterie bien ordonnée exalte l'homme. Et j'en ai ma claque aussi de remuer ainsi de remâcher des idées générales, sous prétexte que j'ai mené à bien je ne sais quel ouvrage sur les fêtes religieuses, me voici étiqueté spécialiste de la religion...
Je préfèrerais raconter des histoires. C'est l'histoire d'un type qui bouffe des crêpes il s'en fout partout, il s'en fout au cul le sucre dégouline sur les poils il se les arrache il a mal il crie il chie il crève. C'est con comme histoire je continue à lire. "Aussi devrions-nous considérer sérieusement combien nous avons tort de nous plaindre." Ou à peu près. Mais c'est beau de se plaindre, ça remonte jusqu'au ciel, ç achatouille ça titille seulement après on est tout chamboulé, on a un goût de fiel ans la bouche on n'est plus content de rien et on a envie de tuer tout ce qui se passe on est tout poisseux tout sale...
C'est l'histoire d'un type il va distribuer des vivres aux restaus du cœur, il parle avec des clodos des gensses qui ont perdu leur emploi, il les réconforte, il rentre chez soir il s'endort en pétant la vapeur du pet lui fait une auréole mais l'auréole est toxique et il crève pendant son sommeil en odeur de sainteté, c'est con comme histoire il crève encore je retourne au texte.